Bienvenue en 2016 !

Bienvenue en 2016 !

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Toute l’équipe et les partenaires de BROCHARD Finance vous souhaitent une excellente année 2016 ! Une année pleine de passion, de discernement, et de joie.
C’est aussi le moment de faire un bilan rapide de l’année passée, puis de vous présenter la façon dont nous avons préparé l’année 2016, qui devrait être historique à de nombreux égards, et qui démarre en trombe.

Performances de nos portefeuilles en 2015

  • Assurance vie – Compte titre – PEA

Nos portefeuilles patrimoniaux ont sensiblement surperformés l’ensemble des grands marchés actions en 2015, validant nos méthodes de sélection de fonds et notre analyse.

Pourtant, l’année 2015 a été une année à haut risque, avec une retour marqué de la volatilité de toutes les classes d’actifs, et avec des performances très contradictoires selon les continents : les marchés émergents ont été en forte baisse, les USA on été légèrement négatifs, et l’Europe, seule, a terminé l’année dans le vert à environ 8% de performance sur l’année.

Nos portefeuilles Performances 2015
Mandat Spécial n°1 : Pays émergents 11,10%
Dynamique 10,69%
Equilibre 10,17%
Prudence 9,39%
Conservateur 6,24%
Mandat PEA Convictions 6,10%

 

Marchés actions Performance 2015
Europe (EuroStoxx 50) 3,85%
Chine (Hang Seng) -8,73%
USA (Dow Jones) -2,23%

 


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Cette année, nous avons créé notre page Facebook de BROCHARD Finance : l’objectif en est une communication conviviale avec nos clients sur notre travail au quotidien au service de votre patrimoine, nos rencontres avec les gérants et les sociétés de portefeuilles, nos évènements, etc.

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Conférence de Didier Rappaport, ex-fondateur de Dailymotion, et CEO de Happn

Nous avons eu l’honneur de recevoir en juin 2015, Didier Rappaport, l’un des meilleurs chefs d’entreprise d’Europe, pour une conférence réservée à nos clients. Ex-fondateur et dirigeant de Dailymotion, actuellement CEO de la société Happn, il nous a fait part de sa vision disruptive d’internet et de la façon de concevoir le métier d’entrepreneur.

 


Cercle des investisseurs privés au capital de PME de BROCHARD Finance

Toujours actif sur le financement des entreprises françaises, grâce à la confiance des membres de notre Cercle d’Actionnaire Privé au Capital de PME, nous sommes fiers d’avoir apporté cette année près de 1,2 millions d’euros à des entreprises, dans trois opérations de levée de fonds. Ce soutien est d’autant plus précieux, du fait des très grandes difficultés des banques à financer les PME. Nous réfléchissons à la création d’un marché obligataire également.

Laurent Bodin, journaliste économique de l’Alsace, a réalisé un portrait de notre façon d’investir aux côtés de nos clients au capital de PME.

Pourquoi les PME peinent à financer leur développement – L’Alsace, 29 novembre 2015, par Laurent Bodin, journaliste économique

 


Retour sur l’année boursière : nos principales décisions de gestion en 2015

  • Assurance vie – Compte titre – PEA

Il y a eu trois grands évènements en 2015 : 1) l’arrivée au pouvoir de Syriza en Grèce, 2) le ralentissement chinois et la dévaluation du yuan, enfin 3) la hausse des taux américains. Revenons sur ce que nous avons fait pendant ces événements, qui ont fortement impacts les marchés financiers :

  • Avril à Juillet 2015 : Syriza au pouvoir, Tsipras et Varoufakis face à l’Europe

Les faits : Le coup de tonnerre de l’élection du parti Syriza en Grèce, qui souhaitait renégocier de façon unilatérale les engagements pris par la Grèce envers l’Europe, a secoué les marchés financiers du monde entier. Malgré le risque d’une faillite extrêmement violente, en l’absence de banque centrale nationale, les Grecs ont tout de même votés massivement pour Syriza, contre le plan européen. Pourtant au lendemain de ce succès, de façon incompréhensible, Alexi Tsipras a repris les négociations avec l’UE de façon très coopérative cette fois-ci, au contraire de ce qu’exigeait le résultat du référendum. Les marchés mondiaux ont été terriblement secoués pendant ces quatre mois : toutes les classes d’actifs étaient en forte baisse en même temps.

Ce que nous avons fait : Considérant depuis le début que Syriza et l’Europe parviendraient à un accord, à un très mauvais accord, mais à un accord quand même, nous n’avons cessé de renforcer notre exposition à la dette grecque, extraordinairement décotée en raison des risques de défaut. Ce qui a permis de rattraper ce qui avait été perdu, et de dégager d’importantes plus-values dès qu’un accord à été signé par Tsipras, en juillet 2015.

  • Août 2015 : de la dévaluation du yuan chinois au lundi noir du 25 août 2015

Les faits : Début août, à deux reprises, la Chine a dévalué légèrement sa monnaie. Quelques indicateurs de conjoncture montraient un relatif ralentissement de la croissance chinoise. Les marchés ont alors craint un ralentissement chinois plus profond qu’attendu. Les marchés ont commencé courant août d’entrer en tendance baissière, jusqu’à un crash éclair d’une violence extrême, le lundi noir du 25 août. Dans des volumes extrêmes, la bourse américaine (Dow Jones) a perdu plus de 10% en quelques minutes à l’ouverture des marchés… La violence du choc a été telle qu’elle a dépassé tout ce que nous avions vu après la faillite de Lehmann Brother.

Ce que nous avons fait : Nous réalisons chaque semaine un suivi de la tendance de chacun des fonds détenus en portefeuilles. Vers la mi-août, nos indicateurs nous ont amenés à sécuriser nos portefeuilles. Nous avons procédé à un arbitrage en date de valeur du 20 août 2015, pour ne plus avoir d’exposition directionnelle au marché. Le lundi noir du 25 août, nous avons tout de même été secoués, mais avons récupéré en un jour, le 26 août, tout ce qui avait été perdu. Des sociétés comme Carmignac Gestion ont perdu là toute leur performance depuis le début de l’année, qu’elle n’ont jamais pu regagner.

  • Décembre 2015 : la hausse des taux américains – les USA, seuls, sont sortis de crise

Last but not least, l’évènement central de l’année, voire de la décennie, est la hausse des taux américains. Seuls les USA, dans le monde, sont véritablement sortis de crise. En situation de plein emploi, la croissance américaine se renforçait et risquait de devenir inflationniste, si on ne renchérissait pas le coût du crédit. Ainsi la banque centrale a décidé d’augmenter ses taux pour la première fois depuis 2006 en décembre.

 


Perspectives 2016

La hausse des taux américains est un tsunami silencieux, en vérité, qui risque bien d’emporter le monde en 2016.

En effet, la hausse très forte du dollar, et la chute vertigineuse du pétrole, mettent les pays producteurs de pétrole en situation d’extrême fragilité financière; en outre, la Chine et les pays émergents sont très endettés en dollars US (celui-ci a monté de plus de 30% par rapport à toutes les monnaies en 18 mois)… Les émergents pourraient être, comme l’Espagne en 2010, victimes d’une crise majeure de la dette. En outre, les marchés obligataires du reste du monde (Europe, Japon) pourrait être contaminés par la hausse des taux US, alors que leurs économies n’ont absolument pas la force de supporter une quelconque hausse des taux.

Enfin, les dettes des entreprises pétrolières dans le monde s’élèvent à près de 40% des emprunts mondiaux à haut rendement. La classe d’actif pourrait être balayée dans le monde si les défauts des sociétés pétrolières se confirment.

Si on ajoute à ce cocktail la géopolitique actuelle, on voit que cet évènement technique décide déjà de l’avenir du monde.

Nous étions préparés à cette hausse des taux depuis plus d’un an, nous l’attendions plus tôt pour tout dire. Nous avons soldé l’intégralité de nos positions obligataires depuis le 20 août 2015, et continuons de fuir cette classe d’actif, qui sera la première touchée par la politique de la Fed. Nous préférons le long/short, multi-classes d’actifs ou en pair-trade, de sorte à réaliser une performance décorrélée de toutes les classes d’actifs dans le monde.

A ce jour, ce positionnement nous a permis de très largement surperformer l’ensemble des marchés actions, y compris européens, en 2015. Il nous permet également de plutôt bien traverser les secousses très fortes de ce début d’année.

Progressivement en 2016, nous allons augmenter la partie « cash » des allocations, de façon structurelle. Nous développons également un nouvel outil d’analyse qui nous permettra d’optimiser le travail sur nos lignes en portefeuille, pour l’adapter au contexte actuel.

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